10 millions d'euros de perte par mois, c'est le chiffre avancé par les 650 éleveurs de Dordogne. Suite aux mesures de vide sanitaire imposées dans toutes les exploitations professionnelles, les agriculteurs ont établi un premier bilan économique. Il est, pour ces derniers, catastrophique.
La filière est aux aboies depuis l'annonce du gouvernement d'imposer des vides sanitaires dans toutes les exploitations professionnelles des départements touchés par le virus de la grippe aviaire.
La FDSEA l'assure. Les conséquences financières seront énormes pour la filière palmipède du département.Le plan d'action est catastrophique. Les aides de l'état ne pourront jamais compenser la perte engendrée.
10 millions d 'euros de perte de chiffre d'affaire par mois pour les 650 éleveurs de Dordogne et parfois 6 mois de chômage technique pour les autres maillons de la filière comme les accouveurs ou les abatteurs.
Rappelons que suite à cette épizootie, le gouvernement a décidé de vider les exploitations au moins pour un mois de tous oisons ou canetons.
Un vide sanitaire imposé, le temps de nettoyer l'ensemble des infrastructures et tenter de contenir voire d'éteindre les foyers détectés dans les 8 départements du grand Sud Ouest.
Un arrêt d'activité qui ne prend pas en compte la relance de l'élevage.
En tout, la mesure provoquerait un arrêt total de 4 mois de la chaîne de production.
Une mesure de "vide sanitaire" contre l'épizootie de grippe aviaire, une première en FranceSans s'opposer aux mesures sanitaires, l'absurdité de certaines dispositions étonnent de leur côté les Jeunes Agriculteurs.
Par exemple, la non application de ces mesures aux particuliers.
Les syndicats réclament donc que les pertes d'exploitation soient prises en compte pour tous les élevages palmipèdes et que des indemnisations à hauteur des dommages causés soient mises en place.
Pour Information, la chambre d'agriculture a mis en place une page dédiée au sujet de l'Influenza Aviaire pour tenir informés ses ressortissants de l'évolution de la situation.