Toute la partie nord, nord-est, sud-est de la Dordogne a été placée sous surveillance par la direction générale de l'alimentation. Les vaches, veaux et moutons sont confinés dans les élevages sans pouvoir en sortir jusqu'à nouvel ordre. 2000 éleveurs sont concernés dans le département.
C'est à plus de 200 kilomètres des frontières de la Dordogne que des animaux malades ont été repérés, dans l'Allier précisément. Par précaution, trois périmètres ont été établis avec trois niveaux de restriction. Les exploitations périgourdines sont situées dans le périmètre le plus éloigné. Elles sont placées en "zone de surveillance".
Conséquence pour les éleveurs : aucune bête ne peut entrer ou sortir de leurs exploitations depuis une semaine.
"Le problème c'est la trésorerie parce que tant qu'ils ne sont pas partis, la trésorerie ne rentre pas" se désole Nicolas Robert, éleveur de bovin. "C'est entre 2000 et 2500 euros la bête donc ça fait vite un petit paquet d'argent".
Le Conseil Départemental vient de voter une aide d'urgence de 50 000 euros aux éleveurs pour participer aux tests de détection.
Mais la solution serait de vacciner tous les animaux. "Il y a des discussions pour que les délais soient raccourcis et que les doses soient déployées pour que les échanges puissent reprendre" assure Patrick Bardoux, le directeur du Groupement de défense sanitaire du bétail de Dordogne.
Cette maladie "n'est pas transmissible à l’homme et elle n’affecte pas la qualité des denrées, ni la viande, ni le lait" précise un communiqué de la Préfecture.