À peine une centaine de grammes, le bébé tamarin qui vient de voir le jour en Dordogne est si petit et si fragile qu'on ignore encore s'il c'est un garçon ou une fille...
L'espèce est originaire du haut plateau de l'Amazonie. Cousin du célèbre ouistiti, le tamarin sauteur ou tamarin de Goeldi est considéré comme une espèce vulnérable. Cet heureux événement, même s'il n'est pas particulièrement exceptionnel, comble donc de joie les responsables de la réserve depuis le mois d'octobre. C'est la 20ème naissance qui a eu lieu en 2019 dans l'établissement.
La réserve de Calviac, près de Sarlat, spécialisée dans la sauvegarde des espèces protégées avait soigneusement gardé le secret jusqu'à ce que le petit soit visible.
La naissance avait été programmée en mars dernier en faisant venir la maman de la réserve de Besançon où elle était hébergée jusqu'alors.
Le petit callithricidés (famille des ouistitis et tamarins) ne pèse pour l'instant qu'une centaine de grammes (environ 50 grammes à la naissance), et il ne dépassera guère les 5 à 600 grammes à l'âge adulte.
Une espèce modèle en terme de partentalité, le papa pouvant à son tour prendre soins de l'éducation des petits à la place de la maman. Ou d'autres membres de la famille adulte à l'occasion. Contrairement aux autres espèces de tamarin dont la portée est généralement de deux petits, le tamarin de Goeldi donne naissance à un unique bébé qui passe ses premières semaines solidement accroché au dos de la maman.