Pas d'analyses l'après-midi jusqu’au 1er octobre : c'est la réponse des laboratoires d'analyse médicale à la décision de l'Assurance-Maladie de leur demander 170 M€ d'économie. Une demi-grève qui peut sensibiliser le public... et engorger les services hospitaliers.

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Réduction de 170 M

Avocats, urgentistes et personnels de santé, enseignants, postiers, cheminots : dans le mouvement de mécontentement général qui agite la France, vous pouvez désormais cocher la case biologistes médicaux. 

C'est que ces derniers sont à leur tour concernés par le tour de vis budgétaire. L'Assurance-Maladie serre les cordons de la bourse.  En juin dernier, la Caisse nationale d'assurance maladie leur a demandé un effort d'économie de 170 M€ en 2020. Pour cela, la Sécurité sociale va baisser le tarif des actes de laboratoire de 10%. La prise de sang par exemple sera facturée 36 € au lieu de 40 € actuellement.
 

Menace de dégradation du service


De quoi enflammer les principaux syndicats de biologistes. Ils dénoncent l'impact que la mesure pourrait faire peser sur le 1/2 million de patients qu'ils accueillent chaque jour, avec des possibles retards de résultats, mais aussi une baisse des embauches et la fermeture possible de certains sites de proximité.

Du coup, ils décident de fermer les portes chaque après-midi toute la semaine et jusqu'au 1er octobre prochain. Pour les analyses courantes, l'usager devra juste veiller à venir en matinée. En revanche toutes les urgences biologiques seront renvoyées à l’hôpital... dont les moyens ne sont pas pléthoriques non plus.

Novabio déplore l'absence de concertation

C'est le cas pour l'un des opérateurs présent en Dordogne, Lot-et-Garonne, Gironde et Corrèze, les laboratoires Novabio qui emploient 270 personnes dans une vingtaine de sites sur les quatre départements. Son président, le Docteur Henry-Pierre Doermann dénonce l'absence de concertation préalable avec les professionnels et les risques de dégradation des services aux patients. 

La concertation n'ayant pas été préalable, elle sera postérieure. Une réunion est prévue le 1er octobre entre la Cnam et les syndicats de biologistes. Des syndicats qui menacent déjà de continuer, voire durcir le mouvement s'ils ne se sentent pas entendus.
 

 
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