Pendant que les projecteurs mettent en lumière la Coupe du Monde de Rugby 2023, les petits clubs sont à la peine. Des milliers de rugbymen français ne tiennent que grâce à l'effort de bénévoles, tous plus dévoués les uns que les autres. Illustration à Mussidan, petit club périgourdin de fédérale 3
A Mussidan le club rouge et blanc du Racing de rugby ne survit que grâce au dévouement d’une quarantaine de bénévoles
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©France 3 Périgords
Ils s'appellent Evelyne, Michel ou Jacky... Ils sont de la famille, ce sont des amis, des voisins, ou de simples passionnés du ballon ovale. Bénévoles, volontaires, ils sont des milliers en France à faire vivre près de 2 000 clubs dans l'hexagone. Des dévoués sans lesquels les petits clubs ne pourraient pas survivre...
Au Racing Club de Mussidan, petite structure périgourdine de fédérale 3, ils sont une quarantaine à se mettre en quatre à chaque match. Avec 200 000 euros par an, ils doivent assurer la saison, les infrastructures, les déplacement, la nourriture, la communication, les affichages, les maillot, les soins. Dimanche, ils ont accueilli des voisins, les Lot-et-Garonnais de Monflanquin. Et pour que leur équipe porte haut et fort leurs couleurs, les rouge et blanc ont assuré, une fois de plus. Un travail modeste, dans l'ombre pour que le rugby reste le sport de tous, pour tous, loin du show de la Coupe du Monde...