A l'image de beaucoup de leurs collègues du reste de la France, les gardiens de prison de Neuvic maintiennent la pression. Manque de personnel, de formation et de moyens, l'impuissance face au durcissement des conditions de travail domine les revendications
©France 3 Périgords
A Neuvic, ils sont 108 pour 350 détenus. Et parmi ces détenus, une vingtaine de "fichés S" radicalisés qui profitent du manque de moyens pour exercer leur prosélytisme fanatique.
Des détenus de plus en plus difficiles à contenir, globalement, et face à eux des "matons" démunis. Profitant de l'élan revendicatif national, les surveillants de Neuvic réclament avant tout d'être entendus.
Ils aimeraient une revalorisation des salaires, pour intéresser et de recruter des personnels de qualité, et davantage de recrutements pour mener à bien leurs missions. Ils souhaitent également une meilleure formation tant psychologique que physique pour faire face aux changements de comportement...
Pour se faire entendre ils ont fait le blocus du centre pénitentiaire aujourd'hui, et envisagent de poursuivre l'action demain.