Depuis sa création, le Tour de France a traversé quatorze fois le Périgord. A huit reprises, il s'y est arrêté.
Revivez les passages marquants du peloton en Périgord.
Il aura fallu attendre la 39eme édition pour voir le tour de France fouler pour la première fois les routes de Dordogne.
Le 16 juillet 1952, le peloton relie Bordeaux à Limoges, les boulevards de périgueux sont érigés en zone de ravitaillement. C’était au temps où les coureurs sont surnommés par Antoine Blondin et Albert Londres : les forçats de la route. Et quand on revoit les images de ce peloton prenant d’assaut les barrières des passages à niveaux, on comprend mieux pourquoi !
Jacques Anquetil à Périgueux
En 1961, Jacques Anquetil enflamme les allées de Tourny à Périgueux où est installée la ligne d’arrivée du contre la montre. Une course individuelle de 74 kilomètres au départ de Bergerac.
La tragédie
En 1964, l’histoire du Tour va écrire en Périgord sa page la plus sombre. A Port-de-Couze près de Lalinde, un camion-citerne sort de la route et emmène dans sa chute de nombreux spectacteurs. Neuf personnes sont tuées dont trois enfants, on dénombre treize blessés.
Le tour passera aussi en Dordogne en 1969, 1978, 1985 et 1987.
Miguel Indurain
En 1994, les périgourdins massés sur le parcours peuvent applaudir l’extraordinaire performance de l’espagnol Miguel Indurain, dans le contre-la-montre Périgueux/ Bergerac. Le coureur va alors rouler à 50,5 km/h de moyenne.
Le dernier passage de la grande boucle en périgord remonte aux 25 et 26 juillet 2014, pour la 101e édition, un contre-la-montre entre Bergerac et Périgueux.
Revivez l’histoire du tour de France en dordogne avec ce reportage de Sébastien Bouwy et Sophie Giraud.