Frédéric Gojard, retraité de l’armée de l’air, 58 ans est adhérent au RN depuis deux ans. Il sera le premier candidat avec cette étiquette à briguer la mairie de Périgueux s’il arrive à boucler sa liste.
« Il faut recréer un modèle économique qui s’appuie sur la création locale. Ca va plus loin que le made-in-France » affirme-t-il. Et cette façon de voir induit selon le candidat, un bon nombre d’avantages : création d’emploi, préservation de la planète... « Un concept difficilement attaquable » sourit l’intéressé.
La première déclinaison du localisme pour Frédéric Gojard est d’arriver à constituer une liste de Périgourdins : « Les gens ont encore peur de s’afficher sur une liste RN. Ils craignent la réaction de leur entourage ou de leur patron. La Dordogne, c’est un climat un peu spécial » lâche t’il.
Sécurité, migrants, circulation
Sur les dossiers locaux, le candidat cite beaucoup « la rue des mobiles » pour stigmatiser une ville qui ne se porte pas bien et qui ne sait pas proposer de l’emploi. Question sécurité : « il n’y a pas que le répressif et mieux vaut des actions ciblées ». Le candidat n'insiste pas.
S’il siège à la mairie, il « mettra un frein à l’arrivée de migrants »
La circulation : « un travail de longue haleine ! » reconnaît-il. Frédéric Gojard dit avoir « une vision assez nordique de la chose », souhaitant une cohabitation sereine des piétons, des voitures et des vélos.
Des référendums locaux
« Antoine Audi est un maire qui décide seul, d’où certainement les démissions de bon nombre de ses adjoints » constate Frédéric Gojard. Il ira à la rencontre des habitants des quartiers et il organisera des référendums locaux.
D’ailleurs pour sa campagne, il va distribuer un questionnaire.
« Je suis pour la démocratie participative ! »lance-t-il.
Concernant l’ilôt Montaigne, à l’heure du réchauffement climatique, le candidat RN trouve plus approprié de planter des arbres.
Un raid éclair
Fréderic Gojard prend sa carte au RN en avril 2017 et devient le patron départemental du parti de Marine Le Pen, cinq mois plus tard.
Militaire, « il est dans la culture du chef », donc derrière Marine Le Pen même s’il reconnaît que « Marion Maréchal est très brillante,comme toute la famille Le Pen ».
Ce Lot-et-Garonnais dit être tombé sous le charme de Périgueux. Il se passionne d’ailleurs pour le passé gallo-romain de la cité.
Deux listes dans le département
Deux seules listes RN seront en course dans les municipales en Dordogne à Périgueux et Bergerac.