Le parquet de Périgueux a indiqué ce jeudi 15 avril qu'un certain nombre d'éléments accréditaient l'hypothèse de la piste criminelle après la découverte du corps sans vie d'un homme de 54 ans, lundi dernier, dans son domicile de Périgueux
C'est un ami de Jean-Yves Di Pasquale qui a lancé l'alerte. Inquiet d'être sans nouvelles de sa part, il appelle les sapeurs-pompiers. Ces derniers se présentent à son domicile des allées de Tourny, ce lundi 12 avril, et le découvrent gisant face contre terre sur le sol du salon. Lors de leurs premières constatations, les policiers n'arrivent pas à établir immédiatement les causes de la mort. "Plusieurs éléments suspects permettaient cependant d'envisager la possible intervention d'un tiers dans le décès de la victime" indique ce matin dans un communiqué le parquet de Périgueux.
En effet, les enquêteurs relèvent des lésions suspectes au niveau de l'oreille gauche et surtout l'appartement est verrouillé sans aucune clé à l'intérieur. Face à ces éléments troublants, le parquet ouvre une enquête pour homicide volontaire.
Le rapport de l'autopsie pratiquée hier à Bordeaux a permis de lever les derniers doutes : le décès est consécutif à un traumatisme crânien grave pouvant avoir été causé par un objet contondant, ce qui accrédite l'hypothèse de l'intervention d'un tiers et la piste criminelle.
Jean-Yves Di Pasquale était bénévole pour la paroisse. Il aidait régulièrement pour des petits travaux à la cathédrale Saint-Front. Il logeait chez lui régulièrement des SDF ou des personnes en grande précarité.