Quatre mois après le Brexit, l'heure du premier bilan en Dordogne

À Eymet, la commune la plus british de Dordogne, les inquiétudes se font sentir. Quatre mois après le Brexit, un premier constat : les Britanniques achètent moins.

Il y a quatre mois, les Britanniques votaient "yes" au Brexit, la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union Européenne. Une décision qui entraîne des répercussions jusqu'au village d'Eymet, en Dordogne, où 10% de la population est d'origine britannique.

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Inquiets et surpris à l'issue du vote, ils avouent aujourd'hui être encore soucieux pour leur avenir. Ils étaient contre la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union Européenne. Quatre mois après le référendum ayant acté le Brexit, les habitants britanniques d'Eymet, en Dordogne, dressent un premier bilan : leur pouvoir d'achat en a pris un coup.

En effet, la livre sterling a beaucoup baissé par rapport à l'euro. "On est tous les deux en retraite, donc nos pensions viennent d'Angleterre, en livre sterling", expliquent Paul Brown et sa femme, tous deux retraités. À cause de cette baisse de la livre, ils perdent de l'argent et si les taux ne changent pas, ils pourraient perdre jusqu'à 4 000 euros cette année.

Terrie Simpson, co-gérante de l'agence immobilière spécialisée Eleono, fait le même constat. Un quart de sa clientèle est d'origine britannique, mais elle peine aujourd'hui à vendre certains biens qui auraient normalement plu aux retraités.

À Eymet, 400 personnes, principalement des retraités, sont d'origine britanniques sur une population totale d'environ 2 600 habitants. Cela représente une manne financière, qui pourrait bien se tarir. Aujourd'hui, certains sont bien plus réticents à venir s'installer en France, qui accueille 200 000 personnes d'origine britannique.

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