Chaque jour, les techniciens hydromètre de la DREAL (la Direction Régional de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement) vérifient les relevés des 90 stations installées sur les cours d'eau de Dordogne. Des analyses primordiales, qui déterminent la prise de mesures de restrictions d'eau.
"Il y a encore quelques semaines, nous avions de l'eau jusqu'aux genoux !" s'exclament les techniciens de la DREAL, venus vérifier le niveau de l'Auvézère sur la commune du Change, en Dordogne. Conséquence directe de la sécheresse estivale, le débit de la rivière est très faible : 140 litres par seconde, soit l'équivalent d'un tout petit cours d'eau.
Chaque jour, sept techniciens de la DREAL arpentent le département pour vérifier les relevés collectés par les stations hydrométriques installées sur les cours d'eau. Grâce à des sondes, ils analysent avec précision le débit des rivières. Ces mesures sont ensuite transmises et analysées par le service "Eau, environnement et risques" de la DDT, la Direction Départementale des Territoires. Un service qui "voit rouge" depuis le début de l'été : 36 des 53 bassins du département sont en état de crise.
Grâce aux données collectées par la DREAL, mais aussi celles d'EPIDOR, de l'Agence Française pour la Biodiversité et de Météo France, la DTT dresse une carte où figure le niveau de crise des cours d'eau du territoire. Une carte, examinée chaque mardi en Préfecture par le Comité de Gestion de l'Eau. Composé de plusieurs organismes, le Comité décide des mesures de restrictions d'eau à appliquer.