Pas convaincus, les urgentistes de Périgueux, pas plus que ceux de Bergerac. Les douze mesures pour les urgences et un budget de 750 millions d’euros promis par la ministre Agnès Buzyn ne répondent pas à leur demande... Ils manifestaient ce mercredi 11 septembre devant l'hôpital.
Trop tard, trop peu : les mesures annoncées par la Ministre de la Santé Agnès Buzyn n'apaisent pas les urgentistes. Ils ont manifesté mercredi 11 septembre devant l'hôpital, à l'appel de Santé-CGT. Depuis juin dernier, la CFDT et FO se sont joints au mouvement.Et ceux de Périgueux pas plus que les autres. Ici, on attend surtout des moyens humains pour assurer décemment son travail. La mise en place de binômes infirmier et aide-soignant, la présence d'un brancardier 24 h sur 24, et assez de personnel pour assurer la sécurité (et la survie) des patients dans des conditions décentes.
En moyenne, les urgences de Périgueux accueillent 110 personnes chaque jour. Parfois 120, 130... Et là ça coince. Selon les syndicats, 8 personnes par jour pour accueillir tous ces patients, c'est insuffisant.
Il faudrait deux à trois personnes supplémentaires par jour... et par nuit pour ne pas mettre les patients en danger, ne pas les faire attendre des heures en souffrant. Cette demande de renfort a pour but d'éviter à la fois de mettre en péril ceux qui viennent consulter et le personnel qui risque le "burn-out.".
Des revendications soutenues par les Gilets Jaunes et le parti de la France Insoumise, venus en petite délégation sur le rond-point de l'hôpital.