VIDÉO : à Ribérac, 4 mois après, les victimes de la grêle s'impatientent

durée de la vidéo : 00h01mn53s
Toutes les maisons n'ont pas pu être sécurisées.
Quatre mois après la catastrophe, la majorité des maisons du Ribéracois n'ont toujours pas retrouvé leur toit. ©France 3 Périgords

Touchée par un terrible orage de grêle le 20 juin dernier, la commune de Ribérac est toujours un immense chantier. Les couvreurs opèrent aux quatre coins de la ville, mais la majorité des habitants vit encore avec une bâche sur le toit.

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Cela n'a duré que trois minutes. Trois minutes d'une violence terrible. 

Le ciel leur est tombé sur la tête sous la forme d'énormes grêlons. 

A Ribérac, 97% des maisons ont été touchées. Les voitures, restées dans la rue, transformées en épaves. 

Aujourd'hui, 4 mois après les faits, la majorité des habitants vit toujours avec une bâche sur le toit. 

Et la crainte, permanente, qu'une nouvelle averse, même normale, modérée, ne vienne endommager un peu plus leur maison. 

Aussi, à force, alors que l'hiver approche, l'impatience monte parmi les sinistrés. 

L'impression d'être abandonné, oublié. 

Aujourd'hui, le maire de Ribérac, s'est un peu fait leur porte-parole. Il avait invité la presse pour témoigner de sa difficulté d'élu à hâter les réparations. 

Il est personnellement responsable de 52 bâtiments publics. Des lieux qui abritent des services publics : une bibliothèque, une cantine, un cinéma...

Or, plusieurs devis ont été refusés par la compagnie d'assurance de la municipalité. 

Si nous n'avons pas dans les prochains jours des réponses fermes de nos assurances, je crains le pire pour certains bâtiments.

Nicolas Platon, maire de Ribérac.

Conséquence de cette lenteur à lancer effectivement les réparations : les bâtiments continuent de se dégrader.

Ainsi l'église paroissiale, une très belle réalisation qui date de 1935, est fermée depuis le lundi 10 octobre. L'eau passe à travers, les parois s'effritent, ça devenait très dangereux.

Une autre institution locale, le Café du palais, a été fermé aussi en ce mois d'octobre. Avec dans ce cas une difficulté supplémentaire pour les commerçants. Ils ont découvert que leur propriétaire n'avait pas assuré le bâtiment. 

On le comprend. Les Ribéracois vont devoir s'armer encore de beaucoup de courage et de patience pour venir à bout des conséquences de cette averse de grêle de trois minutes. 

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