L’ambition de ce pôle est de faire croître les emplois sur son territoire dans les domaines de l’aéronautique, de l’espace et des systèmes embarqués.
L'objectif est de maintenir les positions des Grands Groupes, et les PME-PMI sur les marchés actuels, en conservant une avance technologique, pour leur permettre d’accéder à de nouveaux marchés. Réélue lundi soir pour trois ans à la présidence de ce pôle de compétitivité Aerospace Valley, Agnès Paillard compte "continuer à travailler sur la feuille de route de la filière aérospatiale".
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L'un des dossiers d'importance pour Agnès Paillard :est le rapprochement avec l’Institut de recherche technologique Saint-Exupéry avec lequel a débuté un partenariat très étroit qui passe par une co-localisation. Le déménagement du pôle Aerospace Valley dans les locaux de l'IRT est prévu en ce début 2015.
L' Aerospace Valley compte 730 membres dont 424 PME. Ce pôle de compétitivité est le plus important en France avec Cap Digital. En un an, 180 entreprises ont en effet rejoint le pôle de compétitivité qui réunit recherche et industrie des régions Aquitaine et Midi-Pyrénées. De plus 381 projets de recherche et développement ont été financés pour une valeur dépassant le milliard d'euros, dont plus de 400 M€ de financements publics.
Observons la vitalité de l'incubateur de l'agence spatiale européenne, l'Esa Bic, qui doit soutenir la création d'entreprises utilisant des technologies, des applications ou des services provenant du spatial, à destination d'un marché non spatial. Il a déjà permis de créer 13 entreprises labellisées.
Voyez l'exemple de Bigata, sous-traitant, leader mondial dans le domaine de la maintenance aéronautique :
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