En déplacement hier dans la Drôme, le maire de Bordeaux et candidat à la primaire Les Républicains, a dénoncé une "crise politique" provoquée selon lui par un "pouvoir discrédité". Une "France de la défiance" pointée du doigt par Alain Juppé.
Alain Juppé était hier à Romans-sur-Isère à une réunion publique où il a apporté son soutien à Nicolas Daragon, chef de file local de la droite et des centres pour les régionales.
"La France ne va pas bien. Son économie est en panne, la croissance se traîne (...) et nous n'arrivons pas à inverser la courbe du chômage quoi qu'on vous dise (...) et les déficits ne sont pas maîtrisés", a déclaré l'ex-Premier ministre.
Devant plus de 600 personnes il a décrit une crise politique majeure : "Le spectacle aujourd'hui est aberrant. Il n'y a pas une journée où il n'y a pas une reculade ».
Face à cela, Alain Juppé se veut résolument positif, manière de contrer cette défiance qu’il dénonce.
"Je ne me résigne pas à cette situation. Mon ambition, c'est de reconstruire une France de la confiance. Si je dis cela, c'est que je pense que nous en avons les moyens", a-t-il estimé.
Le maire de Bordeaux a une fois de plus dénoncé les 35h, et annoncé son souhait de simplifier le code et droit du travail.
Il a également rappelé qu’il voulait "combattre le Front national sur ses idées (...) insoutenables pour le pays, son avenir".