Jusqu'au 3 février 2017, les habitants du Bassin d'Arcachon sont invités à donner leur avis sur les projets d'amélioration des conditions de circulation dans le secteur. Pour réduire les embouteillages, les rond-points de Gujan-Mestras et de La Teste-de-Buch pourraient être supprimés.
Avec une moyenne de 30 000 véhicules par jour et des pointes à 40 000 véhicules en plein été, la voie rapide entre Bordeaux et Arcachon est souvent saturée.
Les amoureux du Bassin d'Arcachon le savent bien, aux heures de pointes, les automobilistes peuvent perdrent plus d'une heure au volant pour parcourir les quelques kilomètres qui séparent Gujan-Mestras de La Teste-de-Buch.
Depuis plusieurs années déjà les élus du Sud Bassin, réclament une amélioration des conditions de circulation. Porté par les maires d'Arcachon, La Teste-de-Buch, Gujan-Mestras et du Teich, un projet de suppression des ronds-points problématiques, est à l'étude.
La concertation publique est lancée. Depuis le 9 janvier et jusqu'au 3 février, les habitants des communes concernées, sont invités à donner leur avis sur les différents projets d'amélioration de la desserte du Bassin d'Arcachon.
2 des 3 giratoires qui congestionnent le trafic aux heures de pointes, pourraient être supprimés et remplacés par des échangeurs de type autoroutier.
Des ponts enjamberaient l'A660/RN250 pour permettre aux automobilistes de traverser du nord au sud sans encombrer le trafic entre Bordeaux et Arcachon.
Plusieurs scénarii sont envisagés pour construire ces franchissements.
Un projet estimé à 45 millions d'euros
Une première réunion publique est prévue le jeudi 12 janvier à 18h00 au Théâtre Cravey à La-Teste-de-Buch et une autre le vendredi 20 janvier à 18h00 à la Maison des Associations de Gujan-Mestras.
Le dossier peut également être consulté dans les mairies concernées et le site Internet de la DREAL (Direction Régionale Environnement Aménagement Logement)
Selon le responsable des questions de mobilité à la DREAL Aquitaine (Direction Régionale Environnement Aménagement Logement) ces travaux devraient permettre de fluidifier la circulation et de faire face aux augmentations prévisibles du trafic dans les années à venir.
La majeure partie des usagers de cette route sont des automobilistes qui vivent ou travaillent sur le secteur. Il y a aussi des touristes mais de façon très ponctuelle en été et sur quelques week-ends estivaux.
La concertation publique est la première phase obligatoire qui marque la naissance d'un projet. Suivront les études, et l'enquête publique.
Si le processus est mené à son terme les travaux pourraient débuter début 2019. La mise en service est espérée en 2022.