A l'heure de l'embauche, des brancardiers de l'hôpital Pellegrin ont manifesté à l'entrée du site. Ils réclament plus de personnel et une prime de pénibilité.
Les brancardiers du CHU Pellegrin à Bordeaux ont manifesté ce matin. A coups de klaxon et de pétards, ils demandaient plus d'effectifs et une prime de pénibilité.
Pour Alain, brancardier et secrétaire du syndicat CGT, la tâche est réellement ardue. Le site est grand et ce sont des kilomètres de couloirs qu'ils arpentent au quotidien, avec des lits parfois très lourds.
On fait entre 20 et 35 kilomètres par jour. C'est pour ça qu'on demande des effectifs et une prime de pénibilité, c'est normal.
"Les agents du CHU, ce sont des catégories C, avec un petit salaire. Alors c'est normal qu'ils se battent. Ils se battent pour eux mais ils se battent aussi pour les autres" ajoute-t-il.
Ce qui motive aussi la colère des brancardiers, c'est la différence de salaire entre les sites du Centre Hospitalier :
Au bout de 33 ans, on "fait" 1 500€. 80 euros, c'est important. Et avoir le même salaire que ses collègues, je trouve que c'est normal.
Regardez le reportage de Jean-Claude Lacoste et Quentin Trigodet
Interviennent :
* Thomas, brancardier
* Alain, bracardier et secrétaire du syndicat CGT
* Francis, brancardier