Les adjoints d'Alain Juppé justifient leur départ des Républicains

Une semaine après l'élection de Laurent Wauquiez à la tête des Républicains, quatre proches du maire de Bordeaux ont décidé de quitter le parti. Lundi 18 décembre, trois d'entre eux ont expliqué leur choix à France 3 Nouvelle-Aquitaine. 

Ce lundi 18 décembre, le conseil municipal de Bordeaux avait une saveur particulière pour quatre proches d'Alain Juppé. En effet, Jean-Louis David, adjoint en charge de la vie urbaine, Stéphan Delaux, l'adjoint au tourisme,  Elizabeth Touton en charge de l'urbanisme et Joël Solari qui s'occupe du handicap, ont annoncé leur départ des Républicains le 12 décembre, après l'élection de Laurent Wauquiez comme chef du parti. Trois d'entre eux expliquent leur choix.

Élizabeth Touton, sans famille politique

L'élue entrée à l'UMP lors de sa création en 2002, a donc décidé de dire au revoir aux Républicains, dont la ligne est trop éloignée de sa vision de la droite. Pour elle, pas question pour l'instant de chercher une autre famille politique.
Élizabeth Touton, adjointe d'Alain Juppé, explique les raisons de son départ du parti Les Républicains.

Stephan Delaux, une vive émotion

L'adjoint au tourisme, membre depuis 36 ans du parti, vit cette séparation comme un déchirement. Pourtant, il était impossible pour lui de continuer avec Les Républicains après le "naufrage" des présidentielles :
Stephan Delaux, adjoint au tourisme de la mairie de Bordeaux, explique son départ du parti avec émotion.
Lui non plus n'ira pas s'encarter dans un autre parti. Il préfère se concentrer sur son poste à Bordeaux.

Jean-Louis David, un engagement viscéral

Dès la défaite d'Alain Juppé aux primaires de la droite en novembre 2016, Jean-Louis David était en désaccord avec la nouvelle ligne des Républicains : "Je m'étais mis en retrait, sans bruit ni autre parce que je ne voulais déranger personne... mais quand on a un engagement politique, il faut l'avoir avec ses trippes, avec ses convictions."

Ce vieux briscard de la droite a donc, logiquement, décidé de quitter un parti qu'il ne reconnaît plus:

Il faut respecter la ligne politique de LR, après on libre d'y adhérer ou non.

Pour l'ajdoint d'Alain Juppé, ce sera donc un non. Avant de rejoindre une autre branche politique ? "On verra..." répond l'élu, qui reste donc ouvert à de futures propositions.
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