Ils étaient prés de 30 participants ce matin à profiter de ces ateliers. Pouvoir monter sur la vergue et hisser une voile pour le prix modique de 25€. Mais l'essentiel est de transmettre ce savoir faire et susciter des futures vocations.
Certes, ce type de découvertes pour les apprentis-marins d'un jour sont l'occasion de goûter aux mille et un plaisirs d'être sur le pont mais plus fondamentalement, ce sont d'autres stages du navire école plus longs et plus conséquents qui permettent au bateau de vivre et financer les coûts de fonctionnement. C'est aussi une expérience inédite pour visiter les moindres recoins du Belem, découvrir son histoire, ses trésors cachés et s'essayer aux manœuvres.
Après une saison particulièrement dense, un anniversaire fêté aux quatre coins du littoral français, le trois-mâts de la fondation Belem hiverne depuis quelques jours dans la cité du vin pour son entretien annuel. Il sera ouvert jusqu’au 10 novembre pour les scolaires avant de
démarrer son hivernage : 5 mois et demi pendant lesquels le trois-mâts cesse de naviguer pour recevoir les soins nécessaires à son bon entretien et préparer la prochaine saison de navigation. C 'est une grande première pour Bordeaux qui lui a réservé son ponton d’honneur près du pont de pierre.
La ville met tout en œuvre pour offrir à son équipage les installations techniques permettant d’entretenir dans de bonnes conditions les «œuvres mortes » c’est-à-dire toutes les parties du bateau qui dépassent de l’eau : le pont, les mâts, les vergues… tout est vérifié,
réparé, restauré. Puis viendra en janvier le temps de s’attaquer aux « œuvres vives », les parties immergées de la coque. Pour cela le Belem
sera conduit dans un chantier et entrera en cale sèche où il sera mis hors d’eau, le temps de laver, brosser, réparer, repeindre la coque et vérifier ses lignes d’arbre. Une cure de jouvence que la vieille dame effectue chaque hiver avant de reprendre la mer dans des conditions de sécurité optimum.