L'association la Bataille de Castillon a lancé une campagne de financement participatif pour agrandir son village médiéval. L'objectif est fixé est 30 000 euros, mais la campagne a du mal à démarrer.
La Bataille de Castillon arrivera-t-elle à atteindre son objectif ? L'association a lancé début mars une campagne de financement participatif. L'objectif : recueillir 30 000 euros pour développer l'avant spectacle. Mais à quinze jours de la fin de la campagne, seuls 2 945 euros ont été récoltés…
"La bataille de Castillon rassemble déjà des centaines de bénévoles, et l'idée, c'est d'encourager un territoire qui se bouge. Je suis un peu désappointé", reconnaît Philippe Vallet, membre du conseil d'administration de l'association.
Depuis plus de quarante ans, l'association de la bataille de Castillon organise un spectacle médiéval, rappelant la bataille contre les Anglais en 1453. Un combat dont les Français sont sortis victorieux, mettant fin à la guerre de Cent ans.
Regardez les images de la Bataille de Castillon en juillet 2017
Développer l'avant-spectacle
Le spectacle annuel est précédé d'un avant-spectacle : le village Aliénor, qui propose des animations et de la restauration. Et c'est dans l'objectif de développer ce pré-spectacle que l'appel à contribution a été lancé.Les projets sont ambitieux : restaurer les décors, créer de nouveaux costumes, développer l'accueil, la restauration…
"L'auberge a besoin d'un nouveau souffle, assure Philippe Vallet. Nous aimerions prévoir des lieux pour accueillir les enfants, de nouvelles animations, que tous ceux qui viennent sur place, même sans assister au spectacle, puissent profiter pleinement… "
Plus professionnels
L'association, dont les budgets sont à l'équilibre, cherche à s'organiser de façon pus professionnelle et sur du plus long terme. "Le spectacle fonctionne bien, on aimerait le consolider. Etre sûrs de pouvoir tenir le coup même s'il devait y avoir des annulations à cause de la météo par exemple".Et pas question de se décourager, même si le financement participatif n'a pas les résultats escomptés. "De toute façon, je ne lâche pas. Et si ça ne marche pas, on fera quand même mais autrement", promet Philippe Vallet.