Le groupe américain donnera sa décision, lundi, d'accepter ou non l'offre de reprise du Belge Punch. Si l'offre est refusée, on s'orientera vers la fermeture de l'usine entraînant plus de 800 licenciements. Des salariés étaient encore venus se rassembler ce samedi matin pour se soutenir.
La multinationale devrait annoncer lundi 10 décembre si elle accepte ou non le nouveau projet de reprise de son usine porté par le fabricant de boîtes de vitesse belge Punch Powerglide, seul repreneur en lice.
Projet qui permettrait de sauver 400 des 860 emplois mais qui ne satisfait toujours pas le constructeur américain. Ce dernier reste réservé et l'a d'ailleurs redit. Il évoque des risques liés au marché aux clients à la rentabilité et réaffirme que pour lui le niveau de protection des salariés n'est pas encore suffisant.
Ecoutez Philippe Poutou.