74 000 dossiers ont été enregistrés dans la région pour la rentrée prochaine à l'université. C'est 4% de plus que l'année dernière. Résultat certains bacheliers se retrouvent sur le carreau et ne savent toujours pas dans quelle filière ils seront acceptés en septembre.
Ils ont eu leur bac, parfois même avec mention, pour autant ils ne savent toujours pas de quoi leur rentrée sera faite. Sur l'Académie de Bordeaux 4600 jeunes sont dans cette situation, un chiffre à la hausse.
Parmi les filières les plus touchées : STAPS, psychologie, droit, sociologie. Seules les filières scientifiques seraient épargnées. Mais le Rectorat de Bordeaux assure qu'une solution sera trouvée pour chacun d'entre eux.
"Les capacités ne permettent pas d'absorber toutes les candidatures. Et comme le principe de l'égalité d'accès à l'enseignement supérieur veut que l'on ne puisse pas sélectionner les candidatures, il est procédé à un tirage au sort. Mais l'engagement qui est pris c'est que quand bien même des élèves seraient refusés en STAPS par exemple, c'est qu'ils puissent se voir proposer autre chose" explique Eric Mortelette chef du service académique d'information et d'orientation du Rectorat de Bordeaux.
Selon le syndicat étudiant l'UNEF ce dispositif est contraire au principe d'égalité. Selon lui certains se verront partir dans des filières pas défaut ce qui augmenterait le taux d'échec en première année.
Voyez le reportage de Marie Neuville et Karim Jbali :
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