Bordeaux : les infirmiers libéraux expliquent ce qu'ils perdraient avec le projet de réforme des retraites

Le projet de réforme des retraites voulu par le gouvernement annonce pour beaucoup d'infirmiers libéraux la mort de leur profession en cabinet. Des inquiétudes fondées sur le doublement des cotisations et, en fin de carrière, une retraite aux alentours de 1000 euros. Leurs explications

Gwenola de Kerhor est infirmière libérale à Bordeaux. Dans une journée, elle enchaîne jusqu'à 50 visites par jour. Et la journée est très longue. L'infirmière assure onze heures d'amplitude au quotidien. Elle n'a pas le choix? Les actes sont très faiblement côtés, constate-t-elle : 

Une piqûre, par exemple, c'est 3 euros. Il faut en faire pas mal pour atteindre un chiffre d'affaires journalier. 


Et le projet de réforme des retraites ne va pas améliorer ni son quotidien, ni sa pension : 

"Si on cotise plus pur avoir moins à la retraite, c'est toujours décevant, c'est évident. "


Le projet de réforme signe la fin de leur caisse de retraite autonome et bénéficiaire. Leurs cotisations vont doublées comme le détaille Frédéric Deubil, réfèrent régional du syndicat Convergence Infirmière

On passerait de 14% à 28%. Imaginons qu'un infirmier libéral gagne 3000 euros net par mois. Avec cette réforme, il devra donner 500 euros de plus par mois pour ne pas voir sa retraite augmenter quand il la prendra. 


Les infirmiers libéraux participeront aux manifestations notamment ce samedi à Bordeaux pour retrouver  le cortège SOS retraites. Ils sont 12000, en Nouvelle Aquitaine. 
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