La ville renforce ses moyens humains et financiers pour l'été. 35 étudiants ont été recrutés pour seconder les équipes de nettoyage. La répression sera plus sévère. Pas question de laisser ses containers ou ses sacs poubelles dans les rues, de jeter mégots ou chewing-gum. Uriner devient un délit.
Il en va de l'image de la ville et du confort de ses habitants.
Avec 245 000 âmes dans Bordeaux intra muros et près de 6 millions de touristes qui la visitent chaque année, la propreté de la cité est devenue une priorité.
"Bordeaux doit s'adapter" explique l'adjojnt à la vie urbaine, Jean-Louis David. D'où ce plan estival d'envergure mis en place pour la deuxième année consécutive. La municipalité a débloqué 320 000 euros pour l'embauche de saisonniers, le recours à des sociétés privées et la multiplication des tournées.
La ville ne tolèrera plus les incivilités, poubelles laissées dehors après la collecte, encombrants oubliés sur la voie publique, chiens se soulageant sur les trottoirs...
"On est déjà à 150 000 euros de facturation liées aux inciviltés dans l'hypercentre" prévient Jean-Louis David.
Vous l'avez peut-être remarqué, des "boîtes à mégots" ont été installées un peu partout. Car, sachez-le, jeter un mégot ou un chewing-gum est aussi un acte répréhensible.
Regardez le reportage de Gladys Cuadrat et Jean-Michel Litvine :