Un pompier professionnel de Gironde est mis en examen dans deux affaires de viol et de tentative de meurtre sur deux femmes.
Les agressions ont eu lieu en pleine rue à Bordeaux. Le suspect, placé en détention provisoire, a été confondu par son ADN au terme de deux ans d'enquête.
Un pompier professionnel, inconnu jusqu'alors de la justice, est en détention provisoire après l'agression de deux femmes, en pleine rue à Bordeaux.
Le suspect a été interpellé à son domicile au terme de deux ans d'enquête dans deux affaires non élucidées de viol et de tentative de meurtre sur les victimes.
Le quadragénaire a été mis en examen pour une tentative de meurtre et un viol sous la menace d'une arme. Il est en détention provisoire
Confondu par son ADN et son téléphone
Le suspect nie les faits qui lui sont reprochés après l'enquête des policiers de la Brigade de répression des atteintes aux personnes de la Sûreté.
Mais selon le parquet de Bordeaux, des charges sérieuses et concordantes l'impliquent.
Des investigations scientifiques et techniques ont été réalisées.
Des traces ADN, la géolocalisation de téléphones et les déclarations des victimes ont permis l'interpellation de l'homme précise le parquet, confirmant des informations du quotidien Sud-Ouest.
Femmes attaquées en pleine rue
Les agressions ont été commises à chaque fois par surprise, en pleine nuit.
Le 1er juin 2017, une jeune femme est attaquée par derrière par un homme.
Il la menace avec un couteau et tente de serrer un lacet autour de son cou.
Dans sa fuite, l'agresseur abandonne la cordelette. Cet indice ne permet pas d'identifier l'homme dans l'immédiat mais il sera précieux pour les enquêteurs.
Le 2 décembre de la même année, une autre jeune femme est agressé par un homme.
Il lui impose une fellation sous la menace d'un couteau avant de disparaître.
Une longue et minutieuse enquête
Après l'agression du 2 décembre, un premier suspect est interpellé puis relâché.
Les prélèvements biologiques effectués sur la victime ne correspondent pas.
L'enquête établit ensuite que l'ADN du violeur du 2 décembre est identique à celui de l'agresseur du 1er juin, selon une source proche du dossier reprise par l'Agence France Presse.
Les policiers concentrent alors leurs recherches sur plusieurs hommes qui auraient pu se trouver sur les lieux des agressions.
Le test ADN, effectué sur le pompier suspecté des faits, présente le profil biologique des deux agresseurs.
L'une des victimes l'a formellement identifié.
Et lors de la perquisition, les policiers ont saisi l'écharpe de la victime du viol.
Un juge d'instruction est à présent en charge du dossier.
Le suspect est placé en détention provisoire.