EDF : 700 manifestants à la centrale de Blaye en Gironde contre le projet Hercule

Des centaines d'agents de l'énergie, élus locaux et responsables politiques se sont rassemblés jeudi à l'appel de la CGT, ainsi que de la CFDT et FO, devant la centrale nucléaire de Blaye en Gironde pour dénoncer le projet Hercule d'EDF, redoutant le démantèlement du groupe.

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C'est une forte mobilisation : 700 manifestants, selon les syndicats, qui demandent le "retrait pur et simple des projets Hercule et Clamadieu" (le président d'Engie), étaient venus de toute la façade ouest et sud-ouest avec des délégations des salariés des centrales de Golfech (Tarn-et-Garonne), Civaux (Vienne) ou Chinon (Indre-et-Loire).
Il est "important que nous puissions faire entendre notre voix pour s'opposer à toutes les réformes de casse du service public de l'énergie", a indiqué à l'AFP le secrétaire général de la CGT Mines-Energie, Sébastien Ménesplier.

Les "négociations actuelles se déroulent en toute opacité entre la commission européenne et le gouvernement français", a-t-il accusé, en rappelant que le gaz et l'électricité étaient un "bien commun". "Revenons à la mise en place d'établissements publics à caractère industriel et commercial pour gérer le service public de l'énergie de demain", a-t-il ajouté.

Les craintes d'Hercule

Le gouvernement français et la direction d'EDF soutiennent le projet Hercule qui vise à réorganiser l'entreprise en trois entités pour lui donner plus de moyens et lui permettre de se développer dans les renouvelables, tout en assurant de lourds investissements dans le nucléaire.
Pour Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, présent au rassemblement, "nous voulons un véritable service public de l'énergie pour demain. La privatisation d'EDF, c'est des factures plus chères et ça, nous n'en voulons pas".


Pour Loïc Prud'homme, député de Gironde de la France Insoumise, "c'est un projet ultra libéral, commandé par l'Union Européenne", a-t-il dit en pointant Margrethe Vestager, la commissaire européenne à la Concurrence, qui "pense que l'on peut ouvrir à la concurrence des choses aussi structurantes que les réseaux d'électricité, les réseaux ferroviaires".



L'intersyndicale d'EDF appelle à une nouvelle journée de mobilisation le 8 avril contre ce projet. Il s'agira de la 6e journée de grève et de mobilisation depuis le 26 novembre.
 

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