L'homme recherché dans le cadre de l’enquête sur le meurtre d’une sexagénaire, à Saint-Aubin du Médoc, a été arrêté sur la voie publique lundi 16 décembre. Sa compagne avait été découverte lardée de 40 cops de couteau le 5 mai 2019. Il a été mis en examen pour "homicide par conjoint".
L'homme n'a pas opposé de résistance. Il a été interpellé lundi 16 décembre sur la voie publique à Agen par les enquêteurs. Il était recherché depuis le 5 mai 2019. Ce jour-là, le corps de sa compagne Martine Lespinasse, a été découvert chez lui, lardé de 40 coups de couteau. Il avait disparu depuis. L'ancien docker, âgé de 60 ans, était alors devenu le témoin principal à entendre.
La gendarmerie nous confirme que les enquêteurs ont obtenu un renseignement, au cours de leurs investigations, qui a guidé les gendarmes de Mérignac jusqu'à Agen où l'homme a été arrêté. Après sept mois d'un "travail de fourmi, de recueil de renseignements et de vérifications", tout s'est accéléré récemment.
Il a été présenté au juge qui a décidé de son incarcération. Il a été mis en examen pour "homicide par conjoint".
Il est en détention provisoire.
"L'enquête doit maintenant déterminer quel est son niveau de responsabilité", a expliqué à nos confrères de l'agence France Presse une source proche de l'enquête. "Il y a plusieurs mobiles potentiels, mais rien aujourd'hui ne permet de dire pourquoi cette femme a été tuée", a ajouté la source, évoquant une enquête "complexe".
L'autopsie avait conclu que Martine Lespinasse avait reçu 40 coups de couteau au niveau du dos, du visage et du crâne et que la cause de la mort était due à un coup de couteau porté dans le dos, avec de multiples plaies aux deux poumons.
Peintre aquarelliste, elle résidait au Taillan-Médoc, après avoir exercé dans le secteur médical en tant que manipulatrice radio.
En septembre dernier, les gendarmes avaient lancé un appel à témoin.
L’homme avait été vu pour la dernière fois le 7 mai 2019 à Montauban dans le Tarn-et-Garonne, dans la zone industrielle Alba-Sud.