Les gendarmes de la Gironde ont annoncé l'interpellation de quatorze personnes en Gironde et au Pays basque espagnol, reliées à un important trafic de cannabis entre la France et l'Espagne.
Huit personnes ont été interpellées en Gironde, et six en Espagne dans le cadre d'un trafic de stupéfiants, ont annoncé les gendarmes de la Gironde qui ont collaboré avec la Guardia civil de Biscaye dans cette affaire.
Les interpellations ont eu lieu dimanche 18 octobre. Une dizaine de véhicules de luxe, 450 000 euros en numéraire et 40 kilos d'herbe ont également été saisis, précisent les gendarmes.
Des livraisons à Saint-Médard en Jalles
Les premiers signalements proviennent à la section de recherche de Bordeaux en novembre 2019. Ils concernent un habitant de Saint-Médard en Jalles, suspecté d'importer régulièrement des dizaines de kilos de cannabis en provenance de la région de Bilbao, au Pays basque espagnol. La Jirs (juridiction interrégionale spécialisée de Bordeaux) a mené son enquête avec le soutien d'Eurojust, l'unité de coopération judiciaire de l'Union européenne, en coordination avec les magistrats espagnols.La gendarmerie de Bouliac et l'UOPJ Biskaia ont également travaillé sur le dossier, afin notamment de surveiller la préparation et l'acheminement de produits des deux côtés de la frontière, ainsi que d'identifier les trafiquants espagnols.
Plus de 200 000 euros en espèce saisis en Gironde
C'est toujours à Saint-Médard-en-Jalles, que ce 18 octobre vers 9h30, lors d'une livraison, quatre personnes ont été interpellées avec le concours du GIGN.Ce même jour, des perquisitions dans le département ont permis de saisir 30 kilos d'herbe, 210 000 euros en espèces, une dizaine de voitures et 800 grammes de cocaïne. Au total, six hommes et deux femmes ont été interpellés en Gironde.
De l'autre côté de la frontière, six interpellations et perquisitions ont eu lieu au même moment. Cent mille euros en espèces ont été saisis ainsi qu'une dizaine de kilos d'herbe. Les six hommes interpellés et placés en détention provisoire devront être transférés en France pour être interrogés par un magistrat bordelais.