L’homme, soupçonné d’avoir tué un habitant de Barsac dans le sud Gironde a été mis en en examen du chef d'assassinat et placé en détention provisoire au centre pénitentiaire de Gradignan.
Tout au long de sa garde à vue de 48 heures, à la compagnie de gendarmerie de Langon, l’homme a contesté être l’auteur du drame qui a coûté la vie à la victime, le 19 septembre 2020, à son domicile de Barsac. Mais à l’issue des auditions, le parquet a retenu la préméditation et une information judiciaire a été ouverte.
Trois coups de feu dont deux fatals
Cette nuit-là, ula victime, un homme âgé de 45 ans est la cible de trois coups de chevrotine dont deux qui se sont révélés fatals.Il est près de 2H20, lorsque le couple est réveillé par les allers et venues d’une voiture à proximité de leur maison.
Il dort, fenêtres ouvertes, dans une chambre du rez-de-chaussée. Le compagnon se lève et va à la fenêtre, pensant qu'il s'agit peut-être d'un voleur.
La voiture s’éloignant, l'occupant des lieux se serait alors recouché, avant de l’entendre à nouveau, de se relever et de se saisir de son fusil.
Et le parquet de préciser les déclarations : " Aussitôt, il a sauté du lit et s'est emparé de son fusil qu'il a sorti immédiatement de sa housse. En un mouvement, l'arme à la main, il a enjambé la fenêtre. Au même moment, depuis le lit, assise, son épouse a vu le véhicule 4x4 bloquer son mari contre le mur."
La victime connaissait son agresseur
« Elle s’est penchée pour regarder vers l' habitacle du véhicule. Elle a reconnu le conducteur du 4x4. » Selon France Bleu Gironde, le meurtrier présumé était un ami de chasse de la victime. Les deux hommes ne s’étaient pas vus depuis trois ans.« Le conducteur du véhicule a fait feu, vitre baissée, la victime s'est affaissée et a crié à son épouse d'appeler les secours »
Deux autres détonations ont retenti. La femme est alors allée se réfugier dans la salle de bain.
A l’arrivée des pompiers et des gendarmes, son compagnon avait succombé à ses blessures et son meurtrier présumé, n’était plus là. Il s’est présenté quelques heures plus tard, en début de matinée du samedi à la gendarmerie de Podensac. Devant les enquêteurs, il a nié être l'auteur des coups de feu. Le mobile reste inconnu. Agé de 56 ans, cet ouvrier agricole encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
