L’ancien maire de Bordeaux se prépare au prochain scrutin municipal. En attendant d’espérer reconquérir le Palais Rohan, celui qui est aussi le président du groupe Les Républicains au Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine évoque l’avenir national de sa famille politique et le bilan local de son successeur bordelais.
L’ancien soutien de Valérie Précresse lors de l’élection présidentielle de 2022 est un observateur attentif de la vie politique. Et le coup de force de son parti, les Républicains, qui ont voté lundi 11 décembre la motion de rejet du texte sur l’immigration porté par Gérald Darmanin, ne lui a pas échappé, avec recul. "Les instigateurs n’avaient pas tous le même objectif, notamment les LR, mais ce n’est pas un drame absolu. On va voir ce qu’il va se passer avec la Commission Mixte Paritaire mais nous sommes nombreux à considérer que le texte du Sénat est bon. Quant à la dissolution, c’est l’arme massive du président de la République. Mais il faut une crise politique majeure. Car quand il y a une dissolution de convenance, le résultat n’est jamais celui que l’on attend. "
Moribonds après la déroute de 2022 (4,78 % des voix), les Républicains passeront au révélateur lors des élections Européennes du 9 juin prochain.
Si on fait encore moins de 5 %, notre survie sera en question.
Nicolas FlorianLes Républicains
En route vers 2026
Le conseiller municipal d’opposition, maire de Bordeaux du 7 mars 2019 au 3 juillet 2020, a plutôt les yeux tournés vers les municipales de 2026, en étrillant le mandat de son successeur Pierre Hurmic. " La ville n’avance pas. Il n’y a ni vision, ni anticipation. "
Je suis assez sévère sur le bilan de la majorité.
Nicolas Florianélu d'opposition Les Républicains - mairie de Bordeaux
Alors sera-t-il candidat ? " Je l’ai dit, je m’y prépare".