Alors que Bordeaux sera la seule ville de Nouvelle-Aquitaine à accueillir des épreuves, le football, comment se préparent les athlètes ? Quelles retombées pour les Jeux ? Combien ça coûte d'accueillir cet événement ? Dimanche en politique s'installe au Creps de Talence, près de Bordeaux, haut lieu du sport dans la région.
Cent ans après les Jeux de Paris, la France s'apprête à accueillir cet été les JO en 2024. Mais pas simplement dans la capitale. Bordeaux est un site officiel de la compétition la plus suivie sur la planète. Le Tournoi de football posera ses crampons au stade Matmut Atlantique, sur les bords de la rocade. Sept matchs s'y dérouleront, deux de la compétition féminine et cinq compétitions masculines dont un quart de finale. Après l'Euro 2016, l'enceinte s'apprête à vibrer grâce aux futures stars mondiales
Près de 260 000 spectateurs sont attendus à Bordeaux, qui confirme sa réputation de place forte du sport de haut niveau dans l'hexagone après avoir accueilli à l'automne dernier la coupe du monde de rugby.
Le rêve des champions, mais aussi des enjeux importants pour le pays et la région en termes d'infrastructures, de transports, le tramway bordelais fera-t-il oublier les couacs du début de la coupe du monde de rugby, de sécurité et de retombées économiques.
Des JO qui vont se dérouler dans un contexte international avec la guerre en Ukraine et au Moyen-Orient. Selon une enquête pour le journal Le Figaro, près d’un français sur deux s’avoue inquiet par l’organisation de la cérémonie d’ouverture sur la Seine. La menace terroriste est la principale préoccupation. Quant aux retombées économiques, elles sont floues. La première compétition sportive au monde doit attirer les foules. Mais les contraintes liées à la sécurité, les transports et les prix des chambres d’hôtel ne rassurent pas les professionnels.
Sur le plateau de Dimanche en Politique depuis le Creps, qui pourrait servir de base d'entraînement à des délégations, trois invités fil rouge :
- Patrice Behague, le directeur du Creps
- Philippe Saïd, le président du Comité Régional du Sport de Nouvelle Aquitaine
- Christophe Lepetit, économiste du sport
- Margot Chevrier, perchiste et Stéphanie Possamaï, entraîneure judo et médaillée de bronze aux Jeux de Pékin en 2008, seront également présentes
Plusieurs reportages sont diffusés comme un portrait d’Aurélie Battu, la Limougeaude membre de l’équipe de France de water polo. Ou l’athlète paralympique charentaise Coraline Bergeron, en course pour la qualification en para badminton. Car il sera aussi question des Jeux Paralympiques qui dérouleront cet été à Paris après les JO.
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