Les résolutions des Néo-Aquitains pour 2022 ? Mieux dormir et faire plus de sport

La nouvelle année et son lot de bonnes résolutions ! A quelques jours du 1er janvier, la fédération française d'éducation physique et de gymnastique volontaire sort son baromètre Sport Santé. Réalisé avec l'institut IPSOS, ce sondage révèle que 26% des Néo-aquitains veulent faire davantage de sport alors qu'ils sont beaucoup moins nombreux à déclarer une pratique sportive, conséquence de la pandémie et de ses restrictions.

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La question se pose au début de chaque nouvelle année  : quelles sont vos bonnes résolutions  ? Pourtant la Covid a bouleversé les réponses habituelles, faire un régime, arrêter de fumer ...

Sur la première marche du podium des bonnes résolutions 2022 en région Nouvelle-Aquitaine, figure  avoir un rythme de sommeil plus régulier pour 28%, en hausse de  7% comparé à 2020. 

En deuxième position arrive la pratique d'une activité physique régulière pour 26% de Néo-aquitains. Un chiffre en baisse de  9% comparé à 2020.

Enfin 25 % des personnes interrogées veulent passer plus de temps en famille ou avec des amis, soit 4% de moins que l'an dernier.

Des intentions toutes relatives. Interrogés sur la tenue de leurs résolutions de 2021, la moitié seulement déclare avoir tenu au moins l’une d’entre elles. Une proportion en baisse par rapport à l’an passé (-7%). Fait notable, le chiffre monte à 55% chez les plus de 60 ans relève la FFEPGV. 

La première fédération sportive non compétitive de France vient de publier son 11e baromètre sport santé, mené auprès d'un échantillon représentatif de plus de 2000 personnes début décembre. 

On peut y sentir une volonté de retour à une vie normale, la fameuse « vie d’avant » mais on constate sans équivoque à quel point les habitudes de vie ont été chamboulées !" analyse la présidente de la FFEPGV, Marilyne Colombo. 

La famille, l'activité sportive et les moments de détente restent des marqueurs mais malgré un retour à une vie quasi-normale, les Néo-aquitains n'ont pas repris une activité sportive aussi soutenue : 64% d'entre eux déclarent pratiquer une activité physique. Ils étaient 70% en 2019, 78% en 2020.

En juin dernier, après sept mois de fermeture, les salles des sports étaient pourtant à nouveau autorisés à recevoir leurs abonnés. Pourtant, les néo-aquitains semblent rechigner à ressortir leur sac de sport. 

La fédération française d'éducation physique et de gymnastique volontaire précise néanmoins que "s’ils sont moins nombreux à pratiquer une activité sportive, les plus actifs en font plus longtemps". 37% déclarent  pratiquer trois heures de sport et plus par semaine, soit une durée moyenne de 3,9 heures hebdomadaires contre  2,7 heures en décembre 2020. Soit la durée la plus importante jamais relevée depuis la création du Baromètre sport-santé en 2011.

"La sédentarité augmente et touche principalement les femmes et les salariés" s'alarme  Marilyne Colombo. 

L’année dernière, 61% des habitants de Nouvelle-Aquitaine déclaraient que la crise sanitaire avait rendu plus difficile la possibilité de pouvoir pratiquer une activité physique ou sportive. Cette année, ils sont 54% à déclarer avoir un mode de vie plus sédentaire qu’avant la crise. Les femmes sont les premières touchées : 63% contre 46% des hommes. 

Une sédentarité qui a des répercussions sur la vie sociale pour 62% des Néo-aquitains interrogés, le bien-être psychologique pour 62%, le bien-être physique pour 60%, l’état de forme général pour 58%. 

Ces changements sont fortement ressentis par les habitants de Nouvelle-Aquitaine. 88% déclarent être concernés par au moins un de ces impacts négatifs Et 20% déclarent ressentir tous ces impacts négatifs. 

"Si la COVID a fait prendre conscience de l’importance de pratiquer une activité physique pour notre bien être mental, physique et social, il ne faut pas qu’il y ait de retour en arrière et nous devons accompagner tous les Français en prenant en compte les besoins ou les difficultés de chacun" met en garde la présidente de la FFEPGV. 

C'est justement la mission que s'assigne la Fédération depuis sa création en 1971 : rendre la pratique physique et sportive accessible à tous les publics, y compris ceux qui en sont exclus. Grâce à ses 7 300 animateurs, elle propose partout en France des cours adaptés aux personnes handicapées, en précarité, en milieu rural ou encore en prison.  La FFEPGV en est convaincue, la pratique régulière du sport contribue au bien-être physique, psychologique et social. C'est l'un des meilleurs remèdes contre la Covid à prescrire comme bonne résolution pour 2022 !

 

 

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