Philippe Lamy, ex-gérant d'un club libertin comparaissait en appel ce mardi 3 octobre après-midi. Il avait été condamné en correctionnelle à quatre ans de prison dont un avec sursis pour "abus de faiblesse, agressions sexuelles et exercice illégal de la médecine". Il se dit innocent.
Condamné par le tribunal de Libourne en octobre 2016, Philippe Lamy continue de contester les faits qui lui sont reprochés.
En 2008-2009, cet ancien gérant d'un club libertin à Listrac-Médoc, qui se présentait comme "magnétiseur" aurait notamment incité ses victimes à ingérer des compléments alimentaires préparés par ses soins, dont les effets seraient amplifiés si elles consentaient à avoir des rapports sexuels avec lui.
"J'ai jamais forcé qui que ce soit" "L'emprise, c'est une excuse, ça me fait rigoler. C'est juste que ces femmes n'assument pas ce qu'elles ont fait avec moi"
Philippe Lamy parle de relations consentantes.
"Je ne suis pas un gourou. Toute l'histoire est transformée pour faire du buzz"
"C'est honteux que j'aille en prison pour des apparences trompeuses, pour des "on dit". J'ai tout perdu"
De son côté, Maître Daniel Picotin, avocat des parties civiles parties civiles estime :
Il parle de M. Lamy comme d'un "nuisible, avec une délinquance très astucieuse"."Ce complot dont nous accuse M. Lamy est une aberration"
"Cette histoire est un bon exemple du fléau qu'est l'emprise mentale"
Le jugement a été mis en délibéré jusqu'au 7 novembre.