Dans la nuit du 30 au 31 décembre, le gymnase Léo Lagrange de Mérignac était entièrement détruit par les flammes. Alors que la piste criminelle est privilégiée, élus et habitants se serrent les coudes pour trouver des solutions alternatives.
"J'ai reçu des appels des élus aux sports des villes voisines pour me proposer des créneaux de libre dans leur gymnase. Ca fait chaud au cœur après cet incendie qui nous a tellement désespérés", reconnaît Cécile Saint-Marc adjointe aux Sports à Mérignac.
"Il n'y a plus rien"
Un incendie volontaire, parti d'un feu de palette a embrasé le gymnase Léo Lagrange de Mérignac dans la nuit du 30 au 31 décembre. Les infrastructures sont réduites en cendres, empêchant les élèves de quatre établissements scolaires de la commune d'avoir accès à des installations sportives. De même, quelques 800 licenciés en volley et en gymnastique de la commune sont privés de lieu d'entraînement et de moyens de compétition.
"Tout était là. Ca va des maillots, aux ballons, aux filets… il n'y a plus rien, énumère Michel Cadilhon, président du Sport athlétique mérignacais (SAM).
J'avoue qu'on est un petit peu tous sonnés.
Entre trois et sept millions d'euros pour reconstruire
Thierry Trijoulet, premier adjoint à la mairie de Mérignac est quant à lui préoccupé par la suite. "Un équipement comme ça, ca se reconstruit sur, deux ans au mieux, mais il faut prévoir trois ans.Il va falloir qu'on réfléchisse si on reconstruit ici, ou si on l'envisage ailleurs", ajoute l'élu qui avance une fourchette de 3 à 7 millions d'euros.
Une enquête est toujours en cours pour tenter de retrouver le ou les auteurs de l'incendie.