L'aire actuelle est trop petite pour accueillir les centaines de chauffeurs routiers obligés de s'arrêter régulièrement sur leurs trajets. Mais l'extension proposée s'étendrait trop près d'une zone résidentielle et détruirait 10 ha de vignes AOC. Les opposants proposent une solution alternative.
La bataille dure depuis deux ans et le collectif de riverains du cubzagais a voulu montrer qu'il restait mobilisé en organisant hier un pic nique revendicatif.La nouvelle aire de stationnement pour les camions serait une extension de celle de l'Estalot, située entre Cubzac-les-Ponts et St-André-de-Cubzac.
Une aire régulièrement surchargée où nombre de chauffeurs routiers se font refouler. Le problème est qu'elle est la dernière sur l'A10, avant d'arriver sur l'agglomération bordelaise.
Les riverains, déjà excédés par la LGV, la ligne ferroviaire classique, l'A10, la nationale 10 et une ligne à très haute tension, réclament là qu'une solution alternative puisse être trouvée.
Ils proposent des parkings plus petits. " Ce qui est important c'est d'avoir plus de parkings, plus petits et plus répartis donc avec un impact environnemental moins important" explique le porte-parole de la coordination cubzagaise, Vincent Poux.
L'aire actuelle de l'Estalot, au nord de Bordeaux, est trop petite. Mais l'extension s'étendrait trop près d'une zone résidentielle. Les opposants réclament une solution alternative.