Passage à l'heure d'hiver : chaque année, +47% d'accidents entre octobre et novembre

Dans la nuit de ce samedi à dimanche, nous passerons à l'heure d'hiver. Une heure de jour en moins, une heure de sommeil en plus... Mais surtout : 47% d'augmentation des accidents de la route à cause du manque de luminosité. Pour l'association Vélo-Cité, ce qui est capital : c'est "voir et être vu".

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Attention ce week-end du 28-29 octobre : dans la nuit de samedi à dimanche, il faudra reculer vos pendules d'une heure. Comme chaque année, le passage à l'heure d'hiver est synonyme de journées qui racourcissent.

Mais pas seulement : une autre conséquence moins connue du changement d'heure est la hausse du nombre d'accidents. Principalement ceux impliquant des cyclistes et piétons, rendus moins visibles avec le manque de luminosité.

"En hiver, le problème se pose particulièrement puisque les heures de pointe ont lieu quand il fait nuit", souligne Oriane Hommet, coordinatrice à l'association Vélo-Cité.

Les jours sont plus courts et l'éclairage public ne suffit pas à rendre les cyclistes et les piétons visibles.


Résultat, on rencense chaque année une augmentation de 47% des accidents corporels pour la seule tranche horaire 17h-19h, entre les mois d'octobre et de novembre.

Les recommandations


Pour s'en protéger, "il est impératif de se rendre plus visible lorsque la nuit commence à tomber", recommande Oriane Hommet. "Il faut voir et être vu. Le minimum, c'est avoir des réflecteurs de roues et des réflecteurs sur les pédales, bien indiquer ses changements de direction."

"On peut éventuellement porter un gilet réflechissant. L'hiver, on a peut-être tendance à porter des vêtements de couleurs plus ternes qu'en été, on se fond plus dans les couleurs de la ville. On est moins visibles, il faut faire particulièrement attention."

"Dans 60% des accidents impliquant une automobile et un cycliste ou piéton, le conducteur déclare ne pas avoir vu la personne", indique la coordinatrice de l'association Vélo-Cité. D'où la nécessité d'accroître sa vigilence.

► Revoir le reportage de Youenn Gourlay et Nicolas Pressigout :

Interviennent dans ce reportage : Pierre Jagoret, responsable communication France Bleu Grand Sud-Ouest, Laurent Gaboriau, assureur adhérent d'Agea, et Antoine Barbot, co-gérant d'Esprit Cycles. ©France 3 Aquitaine



 

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