Six membres de la CGT ont été interpellés tôt ce matin à leur domicile, puis placés en garde à vue. Un rassemblement spontané s'est organisé dans la matinée aux abords du commissariat de police.
L'information a circulé ce matin selon laquelle plusieurs personnes des rangs de la CGT Énergie de Gironde auraient été interpellées au saut du lit, très tôt dans la matinée. Sur les réseaux sociaux, la CGT a appelé à un rassemblement devant l’hôtel de police de Mériadeck. Une cinquantaine de personnes sont au rendez-vous.
Une mobilisation pour soutenir ces syndicalistes mais également pour dénoncer ces interpellations selon Stéphane Obé, secrétaire de la CGT en Gironde.
Des faits encore inconnus
La raison de leur arrestation n'est encore pas formellement connue selon Stéphane Obé : "Il semblerait que la raison de l’arrestation serait liée à des actions militantes et syndicales, dans le cadre des actions contre la réforme des retraités. Lesquelles exactement, on ne sait pas".
Les enquêteurs de l’unité d’atteintes aux biens avaient été saisis le 4 avril dernier, après les coupures d’électricité qui avaient touché plus de 20 000 foyers bordelais. De nombreux secteurs importants de la métropole tels que la gare Saint-Jean ou encore Hôtel de Ville ou le Palais de justice avaient été impactés.
Pour nous, il n'y a pas de doutes ! C'est un acte politique organisé entre les pouvoirs publics et le patronat pour accentuer une politique de répression contre des militants syndicaux et pour entraver les libertés syndicales
Stépane Obé, secrétaire de la CGT Gironderédaction web de France 3 Aquitaine
Stéphane Obé dénonce un acte politique. La CGT a demandé d'être reçue en audience afin d'avoir plus de précisions : " On demande des infos très concrètes". Des éléments demandés qui ne devraient pas être livrés avant ce soir 18 heures par le directeur de cabinet du préfet.