Depuis trois semaines, une cinquantaine de migrants squatte des bâtiments abandonnés de l'université à Talence en Gironde. Mais l'université de Bordeaux a demandé leur expulsion.
Une cinquantaine de migrants vit dans des bâtiments abandonnés, depuis trois semaines.
Ces bâtiments, propriété de l'université de Bordeaux, accueillaient jusqu'en juin dernier des étudiants en mathématiques.
Aujourd'hui, des hommes, des femmes et des mineurs de toutes les nationalités occupent les lieux.
Notre équipe a rencontré les habitants de ce squat :
Galam, migrant du Burkina Faso, vit ici. Il raconte : "On est bien là, c'est propre et on prend soin des lieux."
Pour améliorer le quotidien de ces migrants, une dizaine de personnes retape les locaux, avec l'espoir de ne pas être délogé...
"On réclame le droit au logement, la difficulté de l'Etat à prendre en charge toutes les familles dehors. L'objectif est de mettre à l'abri les personnes pour l'hiver déjà.", ajoute Abdel qui s'occupe de l'accueil des migrants.
Les occupants sont aidés par des particuliers ou des associations d'entraide et de solidarité.
L'université de Bordeaux ne souhaite pas s'exprimer pour l'instant. Son objectif est de construire sur ce site des bâtiments d'entreprise ou des logements étudiants.
L'université a demandé au tribunal administratif l'expulsion des squatteurs.