Après le retrait du constructeur américain à Blanquefort, la détermination des salariés de Ford reste intacte. Forte mobilisation ce vendredi avant de se rendre à la préfecture.
Ils sont autour de 200 réunis sur le parking de Ford à Blanquefort puis en cortège dans les rues de Bordeaux, rejoints par des élus de la région. Opération « usine morte » lancée par l’intersyndicale (CGT, FO, CFDT, CFTC, CFE/CGC).
Parmi les salariés, des ouvriers mais aussi des cadres de l’entreprise. Tous venus défendre leurs emplois à l’occasion du comité de suivi organisé ce vendredi en préfecture à Bordeaux.
Une réunion s'est tenue autour du préfet de région : le délégué interministériel à la restructuration industrielle, les élus locaux, les syndicats et pour la première fois depuis l’annonce du retrait du constructeur automobile, des représentants de Ford Europe.
910 emplois sont en jeu
Un document interne confidentiel intitulé « Bordeaux Plant Divestment » (désinvestissement de l’usine de Bordeaux ) dévoile la stratégie de l’entreprise. La CGT affirme être en possession de ce dossier qui prouve que « Ford prépare son départ de Blanquefort depuis de nombreuses années » d’après Gilles Lambersend, le secrétaire du Comité d’entreprise.
Ils ne veulent toujours pas entendre parler d'un repreneur.
► Regardez Philippe Poutou, salarié de l'usine et délégué CGT. L'ancien candidat à la présidentielle était l'invité du 12/13 ce midi en Aquitaine avant le comité de suivi.
Départ de Blanquefort, direction la place des Quinconces. Le cortège doit rallier la préfecture en passant par la place de la Comédie, le cours de l’Intendance, la place Gambetta, les rues Georges Bonnac, du Château et Claude Bonnier.