Celui qui a " grandi " sous l'aile d'Alain Juppé est aux commandes de la capitale régionale. Quels sont ses quatre défis et ses premières initiatives ? Comment se prépare-t-il à la bataille des municipales de 2020 ? Il est l'invité de dimanche en politique le 10 mars à 11 h 20.
Entre héritage et nouveaux caps. Nicolas Florian, le discret adjoint aux finances jsuq'uaà présent, n'avait jamais rêvé d'être maire " mais je l'ai imaginé. "
Je ne l'attendais pas, je poussais Alain Juppé à être candidat en 2020. "
Nicolas Florian confie qu'il n'était pas impatient d'occuper le fauteuil mais au vu de son bilan, il se considère légitime pour cette fonction.
Durant ces cinq dernières années, il a veillé aux finances, aux ressources humaines, à l'administration générale. Autant dire qu'il connait la maison Bordeaux.
J'étais au coeur du réacteur. J'ai pu mûrir et grandir sous l'aile protectrice d'Alain Juppé et suivre ses conseils.
" Une nouvelle page s'ouvre à Bordeaux "
" Jeunesse et compétences ", deux mots qui epxliquent l'évolution des responsabilités au sein de l'équipe. Il prévient aussi les élus : " On était dans une facilité avec Alain Juppé, on savait qu'avec lui on était protégé car il étaitdans la lumière. "Je souhaite que l'ensemble de mes collègues soient plus visibles et en première ligne.
Il faut entendre que Nicolas Florian attend de son équipe " d'assumer un peu plus leur responsabilités. "
On peut avoir des échecs c'est pas grave mais il na faut pas hésiter à faire des propostions. Je veux des élus qui s'engagent pour se diriger vers l'avenir.
L'après 2020
Dans le sillage d'Alain Juppé mais avec d'autres priorités mises en avant dans les mois qui viennent, il jette les bases d'un programme de campagne pour les élections municipales de 2020 qu'il va conduire en tête de liste.Amplifier des orientations prises et surtout aller plus loin en réponse à la crise démocratique. Nicolas Florian décrit une approche où les habitants sont invités à avoir davantage la parole et être consultés pour des projets structurants pour la ville.
La cohésion sociale et des actions pour " avoir une ville plus incluante ". Bordeaux à qui l'on reproche une vie trop chère, des logements trops chers etc...
Passer aussi à la vitesse supérieure dans les actions au quotiden pour relever le défi climatique. L'heure est au question :Il faut encadrer la production de logement mais ne pas faire de pause
Et pourquoi pas étudier les 66 propositions émises par Nicolas Hulot, ancien ministre du gouvernement Philippe et Laurent Berger, patron de la CFDT. ( Elles ont été présentées cette semaine )Comment on densifie le réseau des transports en comun, quel usage des véhicules, comment favoriser le covoiturage ? Il faut changer notre logiciel.
► A LIRE ici : Nicolas Hulot, la CFDT et 17 organisations lancent "un appel pour un pacte social et écologique"
Nicolas Florian annonce leur proposer de venir en discuter à Bordeaux.
Le nouveau maire, toujours membre des Républicains contrairement à son prédécesseur Alain Juppé, ne s'interdit rien. Ni au sein de son conseil, ni dans ses décisions et appartenances politiques. " Mon parti c'est Bordeaux " a-t-il répété.
Nicolas Florian revient dans notre rendez-vous politique sur sa vision pour Bordeaux, ses quatre défis, et comment y arriver, en évoquant sa méthode de gouvernance au sein de l'équipe municipale.