VIDÉO. Parcoursup : le marathon de l’orientation débute pour les futurs bacheliers

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Parcoursup débute mercredi, le choix à l'heure du stress ©France télévisions

Ce mercredi 18 janvier marque le départ de la course aux vœux sur Parcoursup. Les lycéens de Terminale ont jusqu’au 9 mars pour se prononcer sur la plateforme d’orientation. Pour beaucoup, c'est le stress à l’heure du choix.

Quelle école choisir ? Quelles sont mes priorités ? Vais-je être à la hauteur ? Serai-je accepté en fac de médecine ou dans cette formation d’ingénieurs ? Mes notes sont-elles suffisantes ? Ces questions reviennent sans cesse devant un mot qui fait peur à beaucoup d’élèves et qui angoisse de nombreux parents : Parcoursup. Symbole de la fin de la scolarité, il rythme le quotidien et les repas des familles, reléguant même le baccalauréat au second rang.

Le stress à l’heure du choix


Depuis septembre, les futurs bacheliers sont accompagnés dans leurs établissements pour préparer cette échéance. Certains savent, d’autres pas.

C'est stressant parce qu’on ne sait pas si on va être accepté ou pas. Il faut garder espoir !

Farah

Ce jour-là, au lycée Jean Renou à la Réole en Gironde, Nisrine est un peu désarçonnée. La jeune fille qui souhaite embrasser une carrière dans le cinéma aimerait être acceptée en classe préparatoire aux grandes écoles littéraires et intégrer hypokhâgne. Le conseil de classe lui a recommandé de diversifier ses envies. "Ils me disent que c’est un choix exigeant et que je dois élargir mes choix. Quand on me dit ça, ça me décourage un petit peu, il faut que je fasse plus".
Avoir plusieurs alternatives, ne pas uniquement jeter son dévolu sur des filières sélectives sont fortement recommandés. Les élèves sont invités à émettre un maximum de vœux pour ne pas se retrouver démuni. Farah a déjà plusieurs options en tête. Elle sait que les places sur Parcoursup sont limitées." C'est stressant parce qu’on ne sait pas si on va être accepté ou pas. Il faut garder espoir ! Depuis que je suis toute petite, je voulais faire de la médecine, mais là, je vais peut-être aussi demander une école de biochimie ou de psychologie".

Dès ce mercredi 18 janvier, les élèves de terminale et les étudiants en réorientation vont pouvoir commencer à formuler leurs vœux en ligne parmi 21 000 formations reconnues par l'État. Louis a fait ses choix. Il donne priorité au sport et à la licence Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives). "Je suis déjà engagé dans une association en tant que coach de squash avec des jeunes et j’entraîne maintenant les adultes également". Si le jeune garçon est optimiste, il sait aussi qu'il doit absolument cocher d'autres options." J’ai un plan B aussi ! Soit une fac de maths, soit une fac d’économie. C’est très sélectif. J’en ai déjà parlé avec ma prof principale l’année dernière et celle de cette année et j’ai un bon dossier. Alors, on verra bien". Cette année, l’angoisse des candidats risque de monter d’un cran. Pour la première fois, les notes des épreuves de spécialités, passées en mars prochain, seront prises en compte par la plateforme.

Une course de fond


Tous ont jusqu'au 9 mars pour formuler les vœux, et jusqu'au 6 avril pour clore les dossiers. Il ne faut donc pas se précipiter et bien répondre au questionnaire. Chaque candidat peut formuler dix vœux et inscrire des sous-vœux en fonction des formations. Chaque choix doit être expliqué et motivé en quelques lignes. Ce n’est que dans quatre mois et demi, le 1er juin, que les premières propositions d’admission seront envoyées aux candidats. Pour beaucoup d'élèves, la plateforme d'orientation est une "machine à stress". Pas pour Xabi 16 ans, féru d’informatique. L’adolescent de 16 ans y voit un côté ludique. Il aimerait bien comprendre comment l’interface prend ses décisions et influe sur l’orientation des lycéens. "Pour moi, Parcoursup c’est vraiment comme un jeu ! Je vais essayer d’avoir un coup d’avance sur l’ordinateur. C'est rigolo. On n’y arrive pas toujours, parfois, c'est l’ordinateur qui a un coup d’avance sur nous".

Un jeu incontournable, encore loin de faire l'unanimité cinq ans après sa création. Certains lycéens estiment toujours que leur avenir se joue à la roulette russe et beaucoup déplorent un problème de transparence et de méthode.

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