De plus en plus décriés par les associations de défense du climat, les déplacements en jet privé restent pour la plupart réservés aux plus fortunés. Une minorité dont le bilan carbone alourdi la facture environnementale sur notre planète. Faut-il limiter ou interdire ? Éléments de réponse en 2mn dans T'as la Soluce ?!
Ce n’est pas un scoop, les avions privés produisent des émissions bien plus élevées que les autres modes de transport. Selon un rapport de l’ONG Transport&Environnement, en une heure, un seul jet privé peut émettre deux tonnes de CO2. Il émet 5 à 14 fois plus de CO2 qu'un avion de ligne, et 50 fois plus qu'un train. Enfin, sachez que ces petits avions sont en moyenne 10 fois plus polluants que les avions commerciaux.
Il faut savoir également que la distance de la plupart des vols qui ont lieu en France, au Royaume-Uni et en Allemagne sont inférieures à 750 km. À titre d’exemple, en France, 50% des vols en jets privés sont effectués pour des distances de moins de 500 kilomètres.
Et 41% des vols se font à vide !
D’autre part, sachez que, seulement 10 % de la population mondiale prend l'avion chaque année. En 2018, 1 % de la population mondiale était responsable de 50 % des émissions de l'aviation.
Alors bien sûr, depuis plusieurs années, différentes ONG et associations s’insurgent et réclament l'interdiction de ce qu’elles qualifient de "luxe inutile et polluant", au nom de la lutte contre le dérèglement climatique.
Alors que faire ?
On peut envisager de restreindre les créneaux aéroportuaires de ces petits avions ou tout simplement les interdire lorsque les trajets sont mieux desservis par le train.
Mais cette stratégie ne se met pas en place. Pourquoi ? Tout simplement pour des raisons économiques : sans vols privés, la plupart des petits aéroports en régions seraient contraints de fermer.
La solution, finalement, résiderait dans le bon sens des utilisateurs de ces jets privés : c’est-à-dire en réduisant leur nombre de vols et en privilégiant d’autres modes de transport moins nocifs pour l’environnement.