Ils estiment être les grands oubliés de la future loi mobilités. Les chauffeurs de VTC appellent à un mouvement de grève national le 28 mai. A Bordeaux, une opération escargot partira du pont Chaban-Delmas.
Ils entendent bien faire du bruit. Partout en France, les chauffeurs de VTC sont appelés à se mobiliser ce mardi. Alors que les taxis prévoyaient également un mouvement de grève, le préavis a finalement été levé. Une réunion est prévue le 29 mai entre la ministre des Transports Elisabeth Borne et les différentes fédérations de taxi.
La future loi d'orientation des mobilités, examinée en commission à l'Assemblée cristallise leur colère. "Les VTC n'ont rien eu. Quand on ne fait pas de bruit, on a rien", déplore Jean-Pierre Berteau, président des VTC Bordelais.
A Bordeaux, rendez-vous est pris dès 8 heures ce mardi matin, sur le Pont Chaban-Delmas, pour une opération escargot qui devrait les conduire sur les quais de la rive gauche, jusqu'à la préfecture.
Revendications
Parmi les revendications : l'instauration d'un montant minimum de course, ou encore la sectorisation.
"Chaque été, on a des VTC de Paris qui peuvent descendre travailler sur la côte d'Azur ou ailleurs, et qui prennent le marché au VTC locaux", dénonce le président des VTC bordelais;
Avant de lever leur préavis, les chauffeurs de taxis s'insurgeaient que les VTC puisse bénéficier de stationnement réservés et de la possibilité de rouler sur des voies réservées aux transports en commun et aux taxis.
"C'est effectivement quelque chose que nous demandons, explique Jean-Pierre Berteau. Aujourd'hui la prise en charge se fait 'à l'arrache', alors que nous sommes des professionnels, qu'on passe un examen et qu'on a une carte professionnelle".
Heureusement, localement, on arrive à travailler et à échanger à ce sujet avec la mairie de Bordeaux.
