Le phénomène d'érosion gagne chaque année un peu plus de terrain. Sur des lieux comme le Cap Ferret cela est très important. Pour la ligue de protection des oiseaux il est important d'informer les touristes sur les réalités de ce paysage changeant. Olivier Riou et Michel Bruneau les ont rencontré.
Durant 4 semaines, Olivier Riou et Michel Bruneau nous embarquent à la rencontre des gens du littoral atlantique. Aujourd'hui direction le Cap Ferret pour mieux comprendre le phénomène d'érosion qui touche les côtes de Nouvelle-Aquitaine.Au Cap Ferret, il arrive même que des parcelles de plages soient fermées. Le trait de la côte est très mobile sur cette partie du littoral. C'est ce que Zoé Bizien, animatrice pour la ligue de protection des oiseaux, explique aux touristes cet été lors de groupes de visite.
Ici il y a la dune blanche, celle que l'on l'appelle aussi la dune mobile !
Le sable bouge tant que les plantes présentes dans le paysage peuvent avoir des racines de près de trois mètres pour se stabiliser.
La pointe du Cap Ferret, c'est un paysage assez mouvant de part les courants et les vents ! Les personnes qui viennent font souvent des remarques sur le fait que quand ils étaient petits le paysage ne ressemblait pas à ça. Et en effet, c'est le cas.
L'animatrice explique d'actuellement, les côtes sont dans un cycle de régression. Elles perdent donc du terrain petit à petit tous les ans.
Nous avons perdu plus d'une centaine de mètres sur les cinquainte dernières années par exemple.
A l'aide de schémas, Zoé Bizien montre que la zone a radicalement changé. Lors de la dernière aire glaciaire par exemple, il y avait environ 80 kilomètres de terres en plus sur la côte du bassin d'Arcachon.
C'est cet espace très spécifique du Cap-Ferret qui a permis d'en créer un autre bien connu : la dune du Pilat.
Le courant étant assez fort pour toujours garder une passe ouverte, le sable transit jusqu'au prochain point de terre...Et cela a donné une grande dune.
► Pour revoir le reportage de Olivier Riou et Michel Bruneau