Des carcasses de sangliers retrouvées sur les bords de Garonne à Rions : la mairie porte plainte

Trop, c'est trop. Le maire de Rions en Gironde, Vincent Joineau, va porter plainte ce vendredi 16 octobre après la découverte d'une décharge de carcasses de sangliers sur les bords de Garonne.  

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Des dizaines de carcasses de sangliers jetés en bord de Garonne, c'est le triste spectacle découvert à Rions, en Gironde, au sud de Bordeaux. Une scène de trop pour le maire de la commune qui a décidé de porter plainte à la gendarmerie ce vendredi 16 octobre.
Ce n'est pas la première qu'il observe ce type de dépôt le long du fleuve, pas forcément sur sa commune d'ailleurs. Pourtant les chasseurs ont obligation de garder et évacuer dans un cadre précis les os, les viscères et la peau des animaux tués. 
" Une odeur infâme qui se dégage des carcasses ". La mairie de Rions publie sur sa page Facebook ce constat. "Les animaux ont été savemment découpés", précise le maire Vincent Joineau, ce qui laisse à penser qu'il s'agit bien d'un chasseur expérimenté. Il vise "un chasseur irresponsable", tandis que l'association locale des chasseurs affirme n'avoir pas fait de battue de sangliers depuis le début d'année. Peut-être s'agit-il alors de braconnage. " C'est stupide de verser sa barbaque dans la Garonne" ajoute-il. 
La mairie, toujours sur sa page Facebook, dénonce :

Non, la Garonne n'est ni un dépotoir ni une décharge. Oui, notre fleuve doit être protégé !

Page Facebook mairie de Rions


À Rions, " On voit de plus en plus de dépôts sauvages le long de la Garonne, du plâtre, du béton, des déchets verts de professionnels ou particuliers", déplore Vincent Joineau.
Certains artisans ne se donnent pas la peine d'aller à la déchetterie où il y a un coût pour se débarrasser de ces gravats ou végétaux. Le maire ne veut donc pas en rester là. " C'est un coup de gueule car notre cadre de vie est gâché par ces actes individuels, qui cumulés font beaucoup ". 
Pour éviter de genre de tristes constats, la commune envisage de sanctuariser la zone des berges de la Garonne, depuis le centre de la commune. Les voitures ne pourront plus s'y rendre, donc ne pourront plus véhiculer de telles carcasses ou gravats. 

 
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