Mardi 20, la préfecture avait ordonné l'expulsion du collectif du Sherby du local qu'ils occupaient à Blanquefort. Aujourd'hui, le Conseil régional menace de déloger à nouveau, ce collectif qui réquisitionne des logements vacants.
Depuis un an, le collectif du Sherby occupait illégalement les locaux de l'ancien lycée agricole de Blanquefort, une ancienne batisse de 800 m2. À l'abandon depuis deux ans, le bâtiment appartient au domaine public. Son occupation faisait donc des membres du Sherby des squatteurs.
La semaine dernière, ils en ont été délogés. Après trois jours passés à l'hôtel, le collectif a vite repris le chemin de la rue. Il occupe à présent le 21, rue de l'Ancienne poste. Un local d'où ils risquent d'être de nouveau délogés, puisque l'occupation du terrain et là aussi illégale. Le Conseil régional a demandé leur expulsion.
Du côté des riverains, leur présence dérange certains. D'autres cependant, affirment que : "la nuit, on ne les entend pas. Ils ne sont pas déplaisants ".
Il y a un an, le collectif du Sherby s'est lancé l'objectif de venir en aide aux familles démunies, notamment en facilitant leur réinsertion et en leur trouvant un logement. Leur revendication : " dénoncer les carences de l'État. Un trop grand nombre de bâtiments, de maisons et de propriétés de l'État son inoccupées ". Depuis le début de son action, le collectif a accueilli plus d'une quinzaine de familles, et vingt enfants ont été mis à l'abris.
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Mardi 20, la préfecture avait ordonné l'expulsion du collectif du Sherby du local qu'ils occupaient à Blanquefort. Aujourd'hui, le Conseil régional menace de déloger à nouveau, ce collectif qui réquisitionne des logements vacants.