Covid-19 : des chiens capables de détecter le virus

On les savait à même d’identifier un cancer grâce à leur seul odorat. Leurs connaissances évoluent vite et aujourd’hui en Gironde, ils font la preuve qu’ils peuvent aussi repérer la sueur d’une personne atteinte par le coronavirus.

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Lucky est un berger malinois utilisé en temps normal pour la détection de stupéfiants. Aujourd’hui, il est aux côtés d’un gendarme réserviste pour un entraînement suivi par de nombreux journalistes à Libourne. C’est en effet un individu positif au covid qu’il va devoir reconnaître. Dans une pièce, plusieurs cônes ont été placés les uns à côté des autres. Chacun diffuse une odeur différente. Le chien marque l’arrêt. Il a détecté l’odeur du virus. Il est récompensé par son maître sur le champ.

Les chiens sont connus pour avoir fait des détections de tumeurs mammaires parce qu’il y a une modification de l’odeur on va dire, et que le chien est capable de la détecter. Ils ont une bibliothèque de capacité olfactive qui est énorme.

 Pierre-Marie Borne, directeur de projet chez Ceva santé animale

Cette étude est portée par l’École nationale vétérinaire d’Alfort (Enva), le CHU de Bordeaux et Ceva Santé animale. Un chien a une capacité olfactive 40 fois supérieure à celle d’un homme. C’est la raison pour laquelle chacun des cônes est nettoyé en profondeur à la vapeur. Une méthode utilisée pour ne laisser aucune molécule odorante qui pourrait gêner le travail du chien.

Depuis début janvier 5 chiens détecteurs sont formés à cette détection du virus. Le dispositif pourrait être opérationnel dans le courant du mois d’avril. Et rendre ainsi le dépistage plus rapide et moins invasif.

Il y a une population qui en a un petit peu marre de se prendre des écouvillons longs comme le bras au fond du nez. Ça peut être un facteur de renoncement au dépistage d’ailleurs. C’est d’élargir l’offre à la population générale mais aussi à des populations cibles comme les écoles et pourquoi pas les universités et dans les EHPAD.

Thierry Pistone, investigateur de l'étude au CHU de Bordeaux

Les premiers résultats montrent une efficacité proche des 95%. Un nouveau champ d’étude est sur la table : la détection des personnes asymptomatiques.

[VIDEO] Ce reportage où l'on découvre une démonstration des capacités des chiens > 

 

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