Ils ont cessé le travail le 20 juin au soir et repris ce lundi 4 juillet alors qu'aucune de leurs revendications n'a été satisfaite. La reprise se fait dans un climat tendu. Le nettoyage des villes de l'agglomération sera long. Le retour à la normale n'est pas prévu avant une à deux semaines.
"Nous n'avons rien obtenu. Je peux vous dire que ce conflit marque durablement les relations entre le président de l'agglomération, le vice-président et les agents et organisations syndicales" nous confie, amer, Raymond Leglise, le secrétaire général du syndicat FO 33.
Les éboueurs et agents de la propreté auraient voulu négocier directement avec Alain Juppé, président de la Métropole, mais c'est son vice-président, Alain David, qui s'est chargé des réunions.
Les 50 euros mensuels réclamés, promis en 2012 par l'ancien président Vincent Feltesse selon les syndicats, n'ont pas été accordés. Et les jours de grève ne seront pas étalés comme d'habitude en décomptant un jour par mois. Ce sera trois jours de salaire en moins cette fois-ci.
Les éboueurs reprennent le travail sans ferveur. Ils seront épaulés encore quelques jours par des sociétés privées afin d'accélerer le nettoyage.
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Bertrand Joucla-Parker : (interviennent dans ce reportage : un commerçant, Alain David vice-Pt de Bordeaux Métropole et Raymond Leglise secrétaire départemental FO)