La maison d'édition bordelaise Finitude signe l'un des plus grands succès de ce début d'année, "En attendant Bojangles" d'Olivier Bourdeaut. Le roman s'est déjà vendu à 35 000 exemplaires.
Fondée il y a 13 ans, la maison d'édition bordelaise Finitude a publié début janvier un roman d'un jeune auteur parisien. Il est depuis un best seller. Le cinéma se batterait même pour obtenir les droits d’adaptation sur le grand écran.
Tous les magazines ou presque lui ont consacré un article. "Pour son entrée en littérature, Olivier Bourdeaut, 35 ans, lie danse, enfance et démence dans un roman fantasque et tragique", écrivait Léonard Billot dans les Inrocks il y a peu.
"Une fable pétillante comme une flûte de champagne", Télérama.
Un succès retentissant que l'on doit à la petite maison d'édition bordelaise Finitude, qui a su sur ce coup dénicher un vrai talent en la personne d'Olivier Bourdeaut. Finitude, était jusque là habituée à des ventes moyennes de 2000 exemplaires pour les livres qu'elle éditait. Mais là, "En attendant Bojangles" s'est déjà vendu à 35 000 exemplaires en seulement un mois et demi.
"C'est assez rare qu'un auteur inconnu, qui plus est publié par une petite maison de province, se retrouve dans le top des best sellers", explique Thierry Boizet.
De quoi rendre jalouses les plus grandes maisons d'éditions parisiennes d'autant qu'a priori, Olivier Bourdeaut aurait décidé de rester chez Finitude pour son deuxième livre, qui selon la maison bordelaise s'annonce très prometteur...
Voyez le reportage de Catherine Bouvet et Thierry Julien :