Le groupe UBER propose de mettre en relation des « clients » et de simples particuliers possédant un véhicule via une application mobile. Les chauffeurs interpellés auraient été auditionnés pour délit de travail dissimulé et de l'exercice illégal de la profession de taxi.
Depuis plusieurs mois, la société américaine UBER a implanté à Bordeaux un nouveau mode de transport de personnes. Il s'agit d'une alternative aux taxis et aux VTC, sans pour autant être assimilée à du co-voiturage.
La société a été condamnée récemment par le tribunal correctionnel de Paris pour pratiques commerciales trompeuses. Elle a décidé de faire appel de cette décision.
Selon la Direction départementale de la Sécurité Publique de la Gironde, "plusieurs contrôles ont déjà été effectués, de jour comme de nuit. Dix chauffeurs ont fait l'objet d'une audition dans les locaux de l'hôtel de police. En effet, celle-ci relève du délit de travail dissimulé et de l'exercice illégal de la profession de taxi, particulièrement réglementée. En outre, ils n'étaient pas couverts par une assurance spécifique liée au transport de personnes, la personne transportée ne bénéficiant de ce fait d'aucune garantie".
Les clients auraient été entendus et informés qu'ils étaient susceptibles de faire, l'objet de poursuites.
Les enquêtes préliminaires devraient se poursuivre sous l'autorité du Parquet de Bordeaux et de nouveaux contrôles devraient continuer d'être exercés.